Les Français ont-ils perdu le goût de l'effort au travail ?
Les Français ont davantage confiance en leurs dirigeants, et sont également plus nombreux à apprécier leur entreprise. Le taux de motivation des salariés est hétérogène selon les secteurs d'activité. Les personnes en BTP déclarent ainsi être plus motivées que les banquiers. Quelles sont les entreprises qui font rêver ? Alors que l'on pensait que les jeunes générations chercheraient avant tout un emploi valorisant, il semblerait qu'elles soient aussi froides que leurs aînées de rémunérations alléchantes.
Avec une situation du marché du travail qui s'est fortement dégradée, les salariés français se sentent en revanche plus motivés dans leur outil de travail.
En effet, si les salariés français sont moins motivés par leur carrière et leur travail, ils se sentent plus confiants dans la direction de l'entreprise qu'ils font partie. Les Français sont également plus satisfaits du management de leur entreprise que les Européens en général et en particulier ceux des pays qui ont connu une période de croissance économique plus forte que la France ces dernières années (Allemagne, Royaume-Uni...).
On notera toutefois une différence notable : alors que les cadres se montrent très optimistes quant à l'avenir de leur employeur (90%), ils ne sont que 71% à considérer qu'il y a un bon climat de travail au sein même des bureaux.
Ce résultat est probablement lié aux difficultés rencontrées par les entreprises françaises depuis 2008 et qui ont conduit à une perte d'emplois importante : jusqu'en 2013, 1 million d'emplois avaient été supprimés soit 6% du total des effectifs ; depuis 2014 on assiste à une stabilisation du marché du travail alors même que celui-ci reste encore très fragile…
Des Français moins motivés au travail ? Une étude pourrait bien mettre à mal cette légende, même si la tendance est encore difficile à décrypter.
Vous avez probablement entendu le dicton: "Les Français ne travaillent pas, ils déjeunent.” Ce brin de sagesse, qui a été entendu partout dans le monde, serait né au 19ème siècle et fait référence au rythme tranquille auquel les employés français vaquent à leurs occupations.
Mais cette affirmation est-elle toujours vraie aujourd'hui? Une étude récente pourrait mettre fin à ce mythe. Les chercheurs y ont constaté que les travailleurs français ne sont pas moins motivés que leurs homologues internationaux—sauf lorsqu'il s'agit d'obtenir une augmentation ou une promotion au travail.
Si vous voulez que votre augmentation de salaire ou votre promotion vienne de votre patron au lieu de vous-même (et qui ne le fait pas?), alors il y a de fortes chances que vous soyez déçu par ces résultats!
Les Français ont davantage confiance en leurs dirigeants, et sont également plus nombreux à apprécier leur entreprise.
Les Français ont plus confiance en leurs dirigeants et sont également plus susceptibles de se sentir satisfaits de leur entreprise. Il s'agit d'une tendance positive qui montre que de nombreuses entreprises ont réussi à motiver leurs employés.
En fait, les travailleurs français sont les plus motivés de tous les pays de cette liste.
Le taux de motivation des salariés est hétérogène selon les secteurs d'activité. Les personnes en BTP déclarent ainsi être plus motivées que les banquiers.
Le taux de motivation des salariés est hétérogène selon les secteurs d'activité. Les personnes en BTP déclarent ainsi être plus motivées que les banquiers. En effet, si les banquiers sont plutôt motivés par la rémunération et l'intérêt du travail, pour les Travailleurs du Bâtiment, la motivation vient principalement de leur niveau d'expertise et du sentiment d'accomplissement personnel qu'ils tirent de leur travail.
Les professionnels du tourisme et du transport aérien sont également en grande partie satisfaits de leur emploi : ils affirment avoir envie d'apprendre et veulent progresser sur le plan professionnel. Dans ces secteurs-là comme dans celui des services aux entreprises ou encore des professions libérales on retrouve une réelle volonté de réussite individuelle qui peut aller jusqu'à un certain narcissisme caractériel .
Quelles sont les entreprises qui font rêver ? Alors que l'on pensait que les jeunes générations chercheraient avant tout un emploi valorisant, il semblerait qu'elles soient aussi froides que leurs aînées de rémunérations alléchantes.
Nous avons choisi de vous parler du design d'un nouveau produit qui sortira sur le marché dans moins d'un an, et qui promet un design unique en son genre. Il ne fait aucun doute que les Français sont moins industrieux qu'avant. La question de savoir si c'est une bonne chose pour la France en tant que nation est sujette à débat, mais ce que nous savons, c'est que cela a entraîné une baisse de la productivité et de l'innovation. Cela se voit plus clairement sur le marché du travail où moins d'entreprises embauchent de nouveaux employés et préfèrent plutôt embaucher des travailleurs temporaires sur des contrats à court terme.
Les Immigrés sont plus motivés à travailler que les Français.
Les Immigrés sont plus motivés au travail que les Français. En effet, ils perçoivent moins la notion de travail comme une" punition " (pour reprendre une expression de Bernard Friot). De même, ils sont plus optimistes et ont une vision différente de l'avenir en ce qui concerne leur participation au système économique. Qu'est-ce qui explique cette différence?
Les immigrés sont en général plus motivés que les Français.
Les immigrés sont plus motivés à travailler que les Français, selon une étude de l'INSEE. Les conclusions du rapport ont été publiées dans le journal français Le Monde qui a révélé que les immigrants étaient plus de 25% plus susceptibles d'être très motivés au travail que les Français de souche.
Ils perçoivent moins la notion de travail comme une" punition " (pour reprendre une expression de Bernard Friot).
Vous êtes plus susceptible de voir le travail comme une opportunité que comme une punition parce que vous êtes plus optimiste et que vous avez un meilleur sentiment d'estime de soi.
De même, ils sont plus optimistes.
Les immigrés sont plus optimistes que les Français. Ils ont une énorme confiance en l'avenir et croient que leur situation s'améliorera dans les années à venir. Selon eux, il y a toutes les chances qu'ils trouvent un emploi mieux qualifié et plus rémunérateur. Et quand on sait à quoi ressemble la vie de nombreux jeunes diplômés en France en ce moment…
Ce dynamisme est certainement un facteur de motivation important pour aller au travail tous les matins. Il permet aux immigrés de considérer les obstacles à surmonter comme des opportunités de se dépasser et non comme des obstacles insurmontables qui bloqueraient leur chemin vers la réussite professionnelle ou personnelle (comme cela peut être le cas pour certains Français).
Qu'est-ce qui explique cette différence?
L'augmentation de la motivation au travail n'est pas le seul facteur en jeu ici. Il y a d'autres aspects qui contribuent à la réussite des immigrés en France, comme leur optimisme et leur perception du travail. Premièrement, on peut affirmer que de nombreux immigrants ont été forcés d'émigrer parce qu'ils n'avaient pas d'autre choix: soit ils voulaient une vie meilleure pour eux-mêmes ou pour leur famille, soit ils fuyaient l'instabilité politique et la guerre. Cela les amène à croire que tout travail pourrait être une opportunité de réussite, alors que certains Français considèrent le travail comme un "châtiment" de plus (expression utilisée par Bernard Friot).
De plus, cela a des répercussions sur la productivité.
De plus, cela a un impact sur la productivité. Les immigrants sont plus productifs parce qu'ils sont motivés, optimistes et ont une meilleure image du travail. Ils se sentent également plus attachés à leur entreprise que les travailleurs français. En conclusion, les immigrés peuvent être considérés comme plus motivés au travail que les Français. Cela s'explique par le fait qu'ils ont une meilleure vision du travail. Ils perçoivent moins la notion de travail comme une" punition ". De même, ils sont plus optimistes et ils ont généralement plus de succès dans leur vie professionnelle. Qu'est-ce qui explique cette différence? Des études montrent que cela est dû à la situation personnelle des immigrants et à l'histoire des pays d'origine qu'ils décrivent.